La cascade du Saut Sali
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La cascade du Saut Sali se trouve à l'est de la Corrèze, à proximité du barrage de l'Aigle. Le ruisseau du Pont Aubert, après être passé à proximité de Soursac, voit la pente de son lit s'accentuer, au point de creuser un canyon sur les quatre derniers kilomètres de son cours, avant de rejoindre la Dordogne au lieu-dit Le Moulinot, moins d'un kilomètre en aval du barrage de l'Aigle.

La cascade se trouve tout proche du début du canyon, et est accessible de deux façons : soit depuis Le Moulinot, en empruntant un sentier longeant la rive gauche du ruisseau sur 2 kilomètres et demi jusqu'à la cascade, ou depuis la station d'épuration du hameau du Breuil, sur la route du barrage de l'Aigle à Soursac (D16), avec un grand parking, et un sentier descendant de plus de 150 mètres pour rejoindre le ruisseau et le sentier précédent.

La narration ci-dessous décrit l'aller-retour depuis le Breuil, et par conséquent le deuxième chemin.

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Présentation rapide au départ du chemin. Les temps indicatifs me paraissent assez corrects, j'ai moi-même mis 70 minutes pour faire l'aller-retour, dont 16 minutes pour la descente jusqu'au ruisseau, et 23 pour la remontée, la trentaine de minutes restantes étant passée à longer le ruisseau jusqu'à la cascade, dont une bonne dizaine de minutes autour de la cascade pour les prises de vues.
Je passe sous silence le chemin descendant et ses 14 lacets. Il est assez pentu au début et surtout à la fin, au moment de rejoindre la rivière, et quelque peu glissant (feuilles mortes, gravier). Avec de bons bâtons de marche, les glissades sont vite compensées et je n'ai aucun mal à rejoindre le ruisseau.
Le ruisseau du Pont Aubert, vers l'aval, plutôt sage.
Et vers l'amont, la cascade est flechée par des panneaux ayant connu des jours meilleurs. Oui, mais... au sol, le sentier est inondé !
En fait, il n'est inondé que sur une trentaine de centimètres. En prenant appui sur les pierres, je n'ai aucun mal à franchir cette difficulté et continuer à suivre la rivière.
En guise d'apéritif, quelques cascatelles animent le cours de la rivière et se chargent de l'ambience sonore.
Au bord de la rivière, les restes d'un premier four.
Il n'a visiblement pas servi depuis bien longtemps...
En face du four, la rivière reçoit un petit affluent, descendant en torrent avec grand petit fracas.
Un peu plus loin, un deuxième four. Le modèle haut de gamme, avec couvercle.
Le chemin continue vers l'amont ; quelques arbres couchés ralentissent quelque peu la progression.
Pendant ce temps, sur les rives, c'est le printemps.
Encore des cascatelles d'apéritif.
Ici, je crois que Mère Nature cherche à me faire comprendre qu'il n'est pas raisonnable d'aller plus loin. Je vais faire celui qui ne comprend pas vite, et franchir l'obstacle.
Encore et toujours des cascatelles pour couvrir le chant des oiseaux.
Le chemin s'écarte un peu de la rive. En cause, une cascatelle un peu plus haute.
Gros plan sur la cascatelle.
En ligne de mire, serait-ce enfin la cascade ? Oui, mais cette vue ne lui rend pas justice.
Voici une première vue de la cascade du Saut Sali. En basses-eaux, seule la chute de gauche est visible, mais aujourd'hui, les trois chutes sont actives.
La chute de gauche se heurte au rocher avant de rebondir dans la vasque, contrairement aux deux autres chutes qui y tombent directement.
Gros plan sur le rebond.
Gros plan sur la vasque, d'apparence si calme par rapport à la cascade.
Gros plan sur le bas de la chute la plus à droite.
Gros plan sur le haut de la chute la plus à droite. Ce rocher arrondi qui cache une partie de la chute me paraît accessible, je vais essayer d'y monter dans un petit moment.
Gros plan sur le sommet de la cascade.
Gros plan sur le haut des trois chutes.
Avant de monter, je m'approche le plus possible de la base des chutes. Voici le base de la cascade, presque de profil.
Du même endroit, en regardant un peu plus haut.
Autre vue du sommet.
Gros plan sur la roche percée par la chute du milieu.
Sur le chemin du rocher arrondi, je passe le long de cette toile d'araignée couverte de rosée. Mais où est son créateur ?
Le chemin est très étroit et quelques arbres rendent la progression délicate, néammoins me voilà au bord de la cascade.
Vue un peu plus large.
En regardant à mes pieds, voici la pointe du rocher, sur laquelle je n'irai pas, il est incliné vers le bas et très certainement glissant...
Vue du bas de la chute depuis mon point d'observation.
Gros plan sur le rocher sur lequel rebondit la chute de gauche. Les lignes de cassure correspondent-elles au plus haut niveau d'eau ?
En redescendant vers le bas de la cascade, une dernière vue de profil.
Je m'éloigne un peu de la cascade tout en restant proche du ruisseau, voire sur les rochers qui encombrent son lit. Cela me permet d'avoir une meilleure vue d'ensemble.
L'eau est claire, le lit du ruisseau bien visible dans la vasque.
Autre vue d'ensemble. Le rocher, au centre, percé par la chute centrale, me donne l'impression d'être la tête d'un animal.
Autre vue d'ensemble.
Sur le chemin du retour, je croise ce troupeau de rochers venu boire à la rivière, et leurs capelines de mousse.
La courte portion de chemin inondée l'est toujours !