Présentation rapide au départ du chemin. Les temps indicatifs me paraissent
assez corrects, j'ai moi-même mis 70 minutes pour faire l'aller-retour, dont 16
minutes pour la descente jusqu'au ruisseau, et 23 pour la remontée, la trentaine
de minutes restantes étant passée à longer le ruisseau jusqu'à la cascade, dont
une bonne dizaine de minutes autour de la cascade pour les prises de vues.
|
Je passe sous silence le chemin descendant et ses 14 lacets. Il est assez pentu
au début et surtout à la fin, au moment de rejoindre la rivière, et quelque peu
glissant (feuilles mortes, gravier). Avec de bons bâtons de marche, les
glissades sont vite compensées et je n'ai aucun mal à rejoindre le ruisseau.
|
Le ruisseau du Pont Aubert, vers l'aval, plutôt sage.
|
Et vers l'amont, la cascade est flechée par des panneaux ayant connu des jours
meilleurs. Oui, mais... au sol, le sentier est inondé !
|
En fait, il n'est inondé que sur une trentaine de centimètres. En prenant appui
sur les pierres, je n'ai aucun mal à franchir cette difficulté et continuer à
suivre la rivière.
|
En guise d'apéritif, quelques cascatelles animent le cours de la rivière et
se chargent de l'ambience sonore.
|
Au bord de la rivière, les restes d'un premier four.
|
Il n'a visiblement pas servi depuis bien longtemps...
|
En face du four, la rivière reçoit un petit affluent, descendant en torrent avec
grand petit fracas.
|
Un peu plus loin, un deuxième four. Le modèle haut de gamme, avec couvercle.
|
Le chemin continue vers l'amont ; quelques arbres couchés ralentissent
quelque peu la progression.
|
Pendant ce temps, sur les rives, c'est le printemps.
|
Encore des cascatelles d'apéritif.
|
Ici, je crois que Mère Nature cherche à me faire comprendre qu'il n'est pas
raisonnable d'aller plus loin. Je vais faire celui qui ne comprend pas vite,
et franchir l'obstacle.
|
Encore et toujours des cascatelles pour couvrir le chant des oiseaux.
|
Le chemin s'écarte un peu de la rive. En cause, une cascatelle un peu plus
haute.
|
Gros plan sur la cascatelle.
|
En ligne de mire, serait-ce enfin la cascade ? Oui, mais cette vue ne lui
rend pas justice.
|
Voici une première vue de la cascade du Saut Sali. En basses-eaux, seule la
chute de gauche est visible, mais aujourd'hui, les trois chutes sont actives.
|
La chute de gauche se heurte au rocher avant de rebondir dans la vasque,
contrairement aux deux autres chutes qui y tombent directement.
|
Gros plan sur le rebond.
|
Gros plan sur la vasque, d'apparence si calme par rapport à la cascade.
|
Gros plan sur le bas de la chute la plus à droite.
|
Gros plan sur le haut de la chute la plus à droite. Ce rocher arrondi qui cache
une partie de la chute me paraît accessible, je vais essayer d'y monter dans un
petit moment.
|
Gros plan sur le sommet de la cascade.
|
Gros plan sur le haut des trois chutes.
|
Avant de monter, je m'approche le plus possible de la base des chutes. Voici le
base de la cascade, presque de profil.
|
Du même endroit, en regardant un peu plus haut.
|
Autre vue du sommet.
|
Gros plan sur la roche percée par la chute du milieu.
|
Sur le chemin du rocher arrondi, je passe le long de cette toile d'araignée
couverte de rosée. Mais où est son créateur ?
|
Le chemin est très étroit et quelques arbres rendent la progression délicate,
néammoins me voilà au bord de la cascade.
|
Vue un peu plus large.
|
En regardant à mes pieds, voici la pointe du rocher, sur laquelle je n'irai pas,
il est incliné vers le bas et très certainement glissant...
|
Vue du bas de la chute depuis mon point d'observation.
|
Gros plan sur le rocher sur lequel rebondit la chute de gauche. Les lignes de
cassure correspondent-elles au plus haut niveau d'eau ?
|
En redescendant vers le bas de la cascade, une dernière vue de profil.
|
Je m'éloigne un peu de la cascade tout en restant proche du ruisseau, voire sur
les rochers qui encombrent son lit. Cela me permet d'avoir une meilleure vue
d'ensemble.
|
L'eau est claire, le lit du ruisseau bien visible dans la vasque.
|
Autre vue d'ensemble. Le rocher, au centre, percé par la chute centrale, me
donne l'impression d'être la tête d'un animal.
|
Autre vue d'ensemble.
|
Sur le chemin du retour, je croise ce troupeau de rochers venu boire à la
rivière, et leurs capelines de mousse.
|
La courte portion de chemin inondée l'est toujours !
|