La cascade de Montréal
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Moins connu que ses homonymes du Québec ou du pays Cathare, le Montréal du Cantal est un hameau de la commune de Brezons.

Un ruisseau y trouve sa source, et porte tout simplement le nom de « ruisseau de Montréal » ; celui-ci franchit une paroi rocheuse par une cascade d'une dizaine de mètres de hauteur, juste en aval du pont franchi par l'unique route menant à Montréal ; il est possible de stationner avant le pont.

Depuis le pont, un chemin aménagé descend jusqu'à un belvédère, et un circuit d'un peu plus d'une heure permet de rejoindre la croix de Montréal et profiter d'une vue bien dégagée sur la vallée du Brezons et l'Aveyron tout proche.

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Depuis le stationnement au niveau du pont, on entend bien la cascade, mais sans la voir.
Après avoir franchi le pont et progressé de quelques mètres, ce panneau nous indique le chemin du belvédère.
L'escalier est un peu raide, attention à ne pas glisser.
L'escalier conduit à un belvédère qui permet d'apprécier enfin la cascade.
Au pied de la cascade, pas de vasque, les eaux s'écoulent immédiatement.
Bien que le chemin continue en descente au delà du belvédère, ce n'est pas pour se rendre au pied de la cascade mais pour rejoindre le hameau de Chauteil, près de deux cent mètres (d'altitude) plus bas. Pour ce faire, il convient de se frayer un chemin parmi la végétation, et comme la pente est importante, il est préférable de s'éloigner de la cascade pour rejoindre le ruisseau, avant de le remonter.
Même si le cascade est en vue, le chemin sera bien encombré.
Et bien sûr, des arbres viennent gêner la progression et gâcher la vue sur la cascade...
Encore quelques obstacles à franchir...
...et me voilà assez proche de la cascade pour en avoir une vue dégagée. Ici, une vue large pour vous permettre d'apprécier les orgues de la paroi rocheuse...
...et la, une vue recentrée sur la cascade.
Gros plan sur le haut de la cascade...
...ainsi que sur la paroi rocheuse de part et d'autre.
En bonus, le belvédère vu d'en bas.

Je suis repassé à la cascade en été, lorsque le débit est moindre. Cela m'a permis de m'approcher un peu plus et de constater que, contrairement à ce que j'avais cru lors de ma visite en automne, il y a bien une vasque au pied de la cascade.

Depuis le belvédère, la cascade est beaucoup moins impressionnante, et la végétation en masque le sommet. On distingue la vasque, dans l'ombre.
Le chemin pour descendre au bord de la rivière est encombré par de nouvelles chutes d'arbres qui n'ont pas encore été dégagées (et ne le seront peut-être pas), ce qui rend cette partie assez délicate.
Une fois le lit de la riviére atteint, son faible débit laisse de nombreuses roches accessibles, ce qui va me permettre de remonter son cours sans trop de mal.
Encore que... le cours n'est pas exempt d'obstacles en tous genres.
Me voici presque au bord de la cascade. Devant moi, un muret de pierre délimite (et me cache) la vasque.
Et voici la cascade en totalité, avec sa vasque.
Notez, de chaque côté, les strates géologiques dégagées par le travail d'érosion du ruisseau.
Vue de la vasque, peu profonde, qui ne retient pas assez l'eau lorsque le débit de la cascade est important, comme l'ont montré le premier jeu de photographies.
Au dessus des strates géologiques, les prismations basaltiques d'une ancienne coulée de lave.
J'essaie de m'approcher de la paroi pour prendre la cascade de profil, mais le relief ne permet pas d'approcher de beaucoup (ou alors il me faudrait des échasses).
Voici tout de même le sommet de la cascade...
...et sa base.
Même exercice, de l'autre côté.
Gros plan sur les strates géologiques de la base de la cascade.
Un mince arc-en-ciel traverse la cascade au-dessus de la vasque, le voyez-vous ?
Deux vues de la cascade pour finir.