Les cascades de Livernade
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Le Ruisseau de Livernade conflue avec le Ruisseau d'Encloux, puis le Ruisseau de Peyregrosse, pour former le Brezons, un affluent de la Truyère qui donne son nom au village de Brezons.

Le Ruisseau de Livernade offre quatre belles cascades, mais elles se méritent, il est nécessaire de marcher un peu. L'itinéraire classique part du lieu-dit « Sanissage », et est fléché depuis la D 39 en provenance du Col de Prat de Bouc, un peu avant d'arriver au hameau de Lustrande, mais il s'agit d'une route étroite ne permettant pas de se croiser facilement, et une fois à Sanissage, il y a très peu de place pour stationner, de plus il faut faire attention à ne pas gêner l'accès aux champs. On lui préferera en saison touristique un départ plus bas, au niveau du cimetière de Lustrande, où le stationnement n'est pas un problème (mais cela rajoute 150 mètres de dénivellée environ).
Ajout 2022 : depuis cette année, pendant l'été, un petit champ est ouvert à Sanissage pour permettre le stationnement d'une quinzaine de véhicules, ce qui améliore grandement la circulation.

Il est également possible de garder l'effort pour la fin et de partir du Cirque de Grandval (en ayant suivi la piste depuis le Col de la Griffoul si elle n'est pas enneigée). Dans ce cas, les cascades sont abordées dans l'ordre inverse.

Et bien sûr, il est possible de couper la poire (et les efforts physiques) en deux, en allant à la cascade de Grandval (la plus haute) depuis le Col de la Griffoul, et les autres depuis Sanissage. C'est vous qui voyez !

Comme j'essaie de visiter les cascades lorsqu'elles sont en eau, cela ne coïncide pas avec la saison touristique, et je suis souvent le seul touriste à stationner à Sanissage.

Je vais donc vous présenter, au départ de Sanissage, les quatres cascades de Livernade, et pendant que vous êtes là, il y a un peu plus, je vous le met quand même : la cascade du Traou de Lougue, toute proche, sur le ruisseau du même nom, et non signalée sur les cartes.

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Un dessin valant mieux qu'un long discours, ce panneau au début du chemin à Sanissage récapitule ce que j'écrivais plus haut.
Le chemin n'est pas long jusqu'à la première cascade, celle du Saut de la Truite. Le plus embêtant, lorsqu'elle est en eau, est de se frayer un chemin sans trop mouiller ses chaussures. Ici, comme vous pouvez le deviner par la présence de cette table en bois, il faut aller vers la gauche...
À peine plus loin, le rideau d'eau de la cascade est visible (alors qu'il se faisait entendre depuis un moment déjà). Notez les torrents venant de la droite.
J'approche de la cascade, et comme de bien entendu, il y a un arbre qui insiste pour être sur la photo.
La passerelle est bien humide, le bois est glissant, la rampe n'est pas de trop pour s'approcher de la cascade.
Je suis encore à plusieurs mètres de la cascade, mais je reçois force projections d'eau, et je suis obligé d'essuyer mon objectif après chaque prise de vue, en me retournant pour le protéger !
Au bout de la passerelle, il semblerait qu'il soit possible de passer derrière le rideau d'eau. Ce n'est pas l'envie qui me manque, mais j'attendrai la prochaine sécheresse pour vérifier, parce que là, c'est la glissade assurée !
Autre vue du rideau d'eau.
Le sommet de la cascade.
Le bas de la cascade et sa vasque.
L'aval de la cascade.
Sitôt revenu de la passerelle, le chemin repart en grimpant sur la droite.
Rapidement, je me retrouve à la hauteur du sommet de la cascade.
La cascade et la passerelle où je me trouvais quelques instants auparavant.
Le sommet de la cascade. Avec, bien évidemment, un arbre qui fait tout pour être sur la photo.
La même vue, sous un angle légèrement différent.
Ce message sur le garde-fou laisse supposer qu'au moins une personne a pris un bain forcé ici.
Après la cascade du Saut de la Truite, le chemin s'éloigne un peu du Ruisseau de Livernade. Cette zone déboisée permet de voir, de loin, le Cirque de Grandval, avec le Puy Brunet, à gauche, le Plomb du Cantal étant malheureusement masqué par quelques rochers, au centre.
Gros plan sur le Puy Brunet.
Heureusement, le chemin se rapproche de nouveau du Ruisseau de Livernade.
Voici la deuxième cascade, la cascade de Livernade. Celle-ci se trouve juste en amont du confluent avec la rivière descendant des Vacheries de Grandval. Comme de bien entendu, des arbres viennent jouer les trouble-fête sur la photo.
Voici le ruisseau dévalant des Vacheries de Grandval.
Et voici la cascade proprement dite.
Un promontoire en bois permet de se placer juste au-dessus de la cascade.
Une moitié de cascade, avec le ruisseau des Vacheries de Grandval. La cascade se trouve vraiment juste avant le confluent, qui se produit dans sa vasque.
La cascade et le promontoire, vus d'amont.
L'amont de la vue précédente, à peine plus calme.
Le chemin s'éloigne à nouveau du Ruisseau de Livernade.
La balise bleue peut laisser supposer que le chemin continue sur la gauche, mais c'est un cul-de-sac, il faut franchir le portillon, d'ailleurs c'est écrit dessus.
Après une montée plus rude et plus longue, j'arrive à la cascade de l'Arbre de la Biche (celle qui est incorrectement nommée « Cascade du Saut de la Truite » sur la carte IGN de randonnée, allez savoir pourquoi). Bon, ici on ne voit qu'un pont, mais une fois sur le pont...
...la cascade se trouve tout juste quelques mètres en aval.
Oui, mais comment l'approcher ?
Il suffit de franchir le pont, un sentier y descend un peu plus loin. Avant de l'emprunter, voici le ruisseau vu de l'autre rive, avec les vestiges d'un ancien pont qui a dû être emporté par le courant un jour de débâcle.
Je constate également qu'un petit affluent rejoint le Ruisseau de Livernade en passant lui aussi par une cascade.
Quelques minutes plus tard, me voici en approche du bas de la cascade.
Meilleure vue de l'affluent.
Le Ruisseau de Livernade et son affluent réunis.
Le rideau d'eau en totalité.
Gros plan sur l'affluent.
Autre vue de la cascade.
Je retourne au chemin, en direction de la quatrième cascade, la cascade de Grandval. Celui-ci est coupé par de nombreux ruisseaux de fonte des neiges, qui viennent gonfler le Ruisseau de Livernade.
Quelques cascatelles pour rester en appétit.
Le chemin s'éloigne du cours du ruisseau, pour un bon moment cette fois.
Et comme il continue à monter, il ne va pas tarder à y avoir de la neige au sol.
Sauf lorsqu'elle est emportée par les torrents de fonte des neiges, bien entendu.
Lesquels peuvent par endroits atteindre une largeur rendant leur franchissement quelque peu compliqué.
Je finis par arriver sur le Cirque de Grandval, qui est maintenant dans la brume.
Ici aussi, les ruisseaux sont légion.
Un poteau indique la proximité de la cascade de Grandval.
Invisible, elle se trouve en creux, derrière les arbres.
Voici la cascade de Grandval.
La même, vue d'un peu plus loin.
Il est difficile d'approcher de la cascade.
Et de toute façon, il y a des arbres tout autour.
La cascade et l'aval de la cascade.
Le chemin redescend le long de l'autre rive, jusqu'à la cascade de l'Arbre de la Biche, puis continue vers le hameau de la Dolvadenche, tout proche de Sanissage. Ce faisant, il passe au Buron de Livernade, qui a été restauré.
Tout ce que vous vouliez savoir sur le Buron de Livernade, sans jamais oser le demander.
Dernière vue du buron.
Un peu plus loin, un panneau invite à faire un détour par la dernière cascade, celle du Traou de Lougue.
La cascade se voit d'assez loin à travers les arbres, mais pas de façon très nette.
Vers la fin de la montée, il est possible de voir la cascade de profil.
Il s'agit en fait d'une succession de cascatelles, dont une grande qui peut prétendre au titre de cascade. Voici la cascatelle qui la précède, et sa vasque.
Le sommet de la cascade.
Vue de la cascade, depuis le sommet.
Nouvelle vue de profil, en redescendant.
Autre vue de profil.
Le bas de la cascade.