Les cascades de Cornillou
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Cornillou est un petit hameau le long de la route de Condat à Champs-sur-Tarentaine (D679), dans le Cantal. Cette route longe les gorges de la Rhue, plus exactement de la Grande Rhue, car elle n'a pas encore reçu les eaux de la Petite Rhue à Coindre, quelques kilomètres en aval.

Avant cela, à Cornillou, c'est le ruisseau de Gabacut qui s'apprête à se jeter dans la Grande Rhue. Malgré un barrage un peu plus de cinq kilomètres en amont, le ruisseau de Gabacut est un torrent, qui a dévalé 300 mètres entre le barrage, à 930 mètres d'altitude, et Cornillou, à 630 mètres seulement.

Juste avant de s'assagir à Cornillou, le ruisseau de Gabacut descend son lit le long de marches taillées dans la roche par l'eau et le temps ; celles-ci forment de nombreuses cascades, pour la plupart de quelques centimètres de hauteur, mais quelques-unes sont autrement plus élevées.

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Depuis le bord de la route, un chemin invite à monter à la découverte des cascades. Le balisage bleu est en fait inexistant, mais il suffit de se laisser guider par le bruit des eaux.
Au sol, une tribu de lépiotes (non comestibles) monte la garde.
Au bord du chemin, cette cheminée n'est pas l'armure rouillée du chevalier noir du film « Sacré graal » des Monty Python, mais plus probablement la cheminée d'une ancienne machine hydraulique.
Un peu plus haut, j'atteins une retenue artificielle dont s'échappe le ruisseau.
C'est un petit lac...
...et comme il pleut, le reflet du relief alentour n'est même pas présentable.
Sans surprise, le ruisseau continue en amont du lac, avec quelques petites cascades visibles entre les arbres, en haut.
Rapidement, le sentier fourche, sans balisage. Mais le bruit vient de la gauche, je continue donc dans cette direction, ce qui me fait passer au-dessus du ruisseau. Voici la vue vers l'aval et le petit lac...
...et celle vers l'amont, d'allure bien sage. Il s'agit en fait d'une partie du ruisseau qui a été canalisée, sans doute pour faire fonctionner la machine hydraulique démantelée.
Un peu plus loin, le sentier rejoint l'autre branche du ruisseau, et un autre panneau fait son apparition.
Pourtant, son lit n'a pas l'air trop escarpé...
Il y a tout de même ici, sur la gauche, une marche d'une bonne cinquantaine de centimètres.
Difficile d'arriver à en saisir le relief. Peut-être sur cette vue...
...ou celle-ci.
Mais un peu plus loin en continuant de remonter le sentier, c'est une cascade de taille qui nous attend.
Difficile de trouver un bon endroit pour une prise de vue permettant d'en apprécier la hauteur à sa juste valeur (il y a bien 4 mètres). Voici ce que je peux faire de mieux en guise de profil.
Mais il est possible de descendre, avec prudence, plus bas, ou se trouve d'ailleurs une cascade bien plus petite.
Les voici toutes les deux en situation.
J'arrive à remonter jusqu'au gros rocher qui barre le ruisseau sur presque toute sa largeur au milieu de la photo précédente. Son sommet n'est pas assez plat pour que j'ose une prise de vue au milieu, face à la grande cascade, et je me contenterai de cette vue de côté.
Gros plan sur la grande cascade.
En revenant sur mes pas jusqu'à la fourche, je vais en emprunter l'autre branche. Celle-ci se termine en cul-de-sac un peu plus loin...
...au niveau du captage du ruisseau...
...qui semble avoir une légère fuite !
Avec pour conséquence de mouler la végétation proche dans un gant de glace pour l'hiver.
Bonus : la pluie a cessé. Voici le petit lac de retenue en amont de la machine hydraulique, avec un reflet plus calme.