En plein Cézallier, la cascade d'Apcher se trouve a proximité de la route reliant Anzat-le-Luguet à Allanche (D23), quelques kilomètres après le lieu-dit Apcher. On la voit de loin au sortir d'Apcher en direction du sud, mais elle ne se révèle de près qu'aux audacieux qui prennent la peine de se faufiler le long d'un étroit chemin.

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La cascade d'Apcher se trouve bien cachée en pleine nature. Le moulin, en contrebas, est la seule habitation alentour. La cascade elle-même se trouve quelques dizaines de mètres plus haut. Un sentier étroit, pentu et souvent glissant permet de l'atteindre, et un panneau au début du sentier rappelle le risque de glissade et décline toute responsabilité.

Qui dit cascade, dit eau. Il n'est donc pas surprenant de constater que les escargots sont de sortie, et de préférence au milieu du chemin pour profiter également du soleil. Il faudra faire attention en posant le pied.

De gros escargots, même.

Au bout du pénible chemin, voici la récompense : une double cascade.

Gros plan sur la cascade de droite.

Gros plan sur l'aval de la cascade de droite.

Gros plan sur la cascade de gauche. Notez un arc-en-ciel tout en bas. Je n'ai pas de meilleures photos pour l'instant, les chaussures que je portais ce jour-là n'étaient pas assez fiables pour me rapprocher sans un risque de chute élevé. Il faudra que j'y retourne, mieux chaussé, à l'occasion...

N'allez pas croire qu'il n'y a que des escargots sur le chemin. Il y a aussi des limaces, plus discrètes.

Je suis repassé à la cascade quelques années plus tard, en fin d'hiver, afin de la voir bien en eau et sans feuilles aux arbres.
Le sentier montant vers la cascade n'a pas été entretenu et n'est plus indiqué. Malgré l'absence de feuilles aux arbres, les branches basses sont légion sur le sentier dès qu'il commence à s'élever, et rend la progression pénible. Heureusement, il n'est pas très long.

Pendant la montée, le torrent n'est jamais loin en contrebas.

J'approche de la cascade. On la voit tout en haut, ainsi qu'une deuxième cascade plus près au centre.

Je dépasse cette deuxième cascade, en essayant de ne pas effaroucher le rocher qui fait sa toilette.

Voici la double cascade au sommet.

Cette fois-ci, j'ai de bonnes chaussures qui ne glissent pas, et surtout, j'ai des bâtons sur lesquels m'appuyer, ce qui me permet de me rapprocher de la cascade et de la traverser. Voici la vue depuis le milieu de la vasque.

Autre vue, un peu plus en retrait.

Gros plan sur la cascade de droite.

Gros plan sur la cascade de gauche.

La cascade de droite, de profil.

Vue sur le torrent en contrebas.

Les eaux de la cascade de gauche rejoignent celles de la cascade de droite par un mince canal.

Puis les eaux réunies quittent la vasque par une brèche étroite.

En redescendant, je fais un détour par la cascade vue un peu plus bas.

À quelques mètres au nord, longeant le torrent, se trouve un pierrier qui descend jusqu'au moulin.

Revenu presque au bord de la route, on devine encore un peu la cascade, tout en haut. Dès que les feuilles des arbres auront poussé, elle sera masquée aux regards.