Le cirque d'Escrouzet
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Perdu au cœur du Cézallier cantalien, Escrouzet est un lieu-dit de la commune de Molèdes, à proximité duquel se trouve un petit cirque en bordure d'une ancienne coulée de lave : le cirque d'Escrouzet.

En remontant vers Molèdes depuis la vallée de la Sianne, après avoir passé les lieu-dits Fournial et Escrouzet, la route monte par quelques lacets serrés avant de partir sur la gauche à la sortie d'un dernier lacet en vue de Molèdes.

Le chemin le plus simple pour se rendre dans le cirque part de ce dernier lacet, au bord duquel il y a de la place en abondance pour stationner.

Si l'on souhaite se contenter d'une simple balade, un aller-retour vers le fond du cirque ne présente aucune difficulté. Si l'on dispose de plus de temps, il est possible de faire une boucle autour du relief du Martinet.

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Après quelques dizaines de mètres sur le sentier, un coup d'oeil vers l'ouest offre une belle vue sur le Montévèze, au centre, ainsi que la tour de Colombine à sa droite, et quelques bâtiments de Molèdes au loin tout à droite.
Sur ma gauche, vers le nord, je vais passer en contrebas de ce petit bâtiment qui va être remplacé prochainement par une antenne relais de téléphonie mobile de 30 mètres de haut.
En continuant mon chemin, la paroi du cirque se dévoile progressivement à gauche.
Plus que quelques dizaines de mètres et j'en serai tout près.
Le chemin me conduit à ce pré. Je pourrais me diriger vers le pierrier en contrebas de la paroi...
...mais un sentier à gauche me laisse espérer un meilleur accès.
En fait, il se termine en cul-de sac, la végétation empêchant l'accès au pierrier. Mais je ne m'avoue pas vaincu, j'ai également repéré une piste qui se faufile parmi les genêts en montant...
...et me permet de me rapprocher de la paroi.
J'arrive même au bord du pierrier.
Je vais m'y engager prudemment, car toutes les roches ne sont pas stables.
Quelque part sur le pierrier...
Quelque part sur le pierrier... (bis)
Vue de la paroi depuis le centre du pierrier (approximativement).
Certaines pierres donnent l'impression d'avoir été taillées. Il s'agit plus probablement de celles s'étant détachées de la paroi le plus récemment, et dont les formes n'ont pas encore été trop abîmées par le temps et les éléments.
Encore des pierres en vrac. Si vous cherchez un presse-papiers, vous avez l'embarras du choix.
Au centre, les pierres conservent encore la forme prismatique des colonnes de lave, telles qu'on les voit sur la paroi.
Quelque part sur le pierrier... (ter)
Visiblement, ce pierrier a servi à des carnassiers à prendre leur repas tranquillement, comme en témoignent ces quelques os.
J'ai traversé le pierrier, il ne me reste plus qu'à refaire le chemin en sens inverse.
Autre vue de la paroi.
Autre vue de la paroi (bis).
Quelque part sur le pierrier, cette pierre est fendue en long, en large et en travers, et va donc prochainement se briser sous l'action de l'eau et du gel.
Vers le bord sud, voici le pré où je me trouvais avant de monter vers le pierrier. Au loin, les reliefs bordant la vallée de la Sianne en rive droite.
Une fois ressorti du pierrier, il me serait possible de me rapprocher de la paroi, mais il n'y a guère plus que des pierres sur lesquelles m'appuyer, et elles sont tout de même assez pentues. Je ne vais pas prendre de risque et m'arrêter à quelques mètres.
Voici donc une vue panoramique de la paroi.
Je redescends jusqu'au pré où j'étais initialement, et je m'avance vers la base du pierrier. Qui est plutôt un éboulis en cet endroit.
Au bout du pré, le chemin continue sur la droite en longeant la base de l'éboulis, puis remonte lentement vers un autre pré. Voici une nouvelle vue du Montévèze et de la tour de Colombine.
Gros plan sur le Montévèze et la tour de Colombine.
Je m'éloigne petit à petit du cirque...
...et continue de prendre de la hauteur, ce qui me permet de voir les habitations d'Escrouzet.
Je pars à l'assaut du Martinet, le relief sur le bord duquel se trouve le cirque.
Depuis le Martinet, la vue vers le nord donne sur Foulières, un lieu-dit de la commune de Laurie.
Je me dirige vers le sommet du Martinet, avec l'intention de revenir vers le cirque, pour le voir d'en haut. Au loin, le Montévèze.
On n'est pas bien, là, au milieu de nulle part à presque mille mètres d'altitude ?
J'approche du cirque. Comme la pente est traître et dangereuse, la clôture est assez éloignée de la paroi, et la végétation se charge de masquer quelque peu le cirque.
En longeant la clôture, je peux tout de même en apercevoir une partie...
Gros plan sur le cirque.
Une fois le cirque dépassé, la vue en arrière n'est guère meilleure.
On ne voit que le haut de la paroi.
J'en profite pour saisir la vue vers l'ouest : outre le Montévèze et la tour de Colombine à gauche, on aperçoit le lieu-dit de la Bastide au centre, et, sur la droite au loin, le sommet de la Brèche de Giniol.
Quelques gouttes de rosée...
Je suis revenu sur mes pas pour redescendre par le chemin, à gauche, qui longe le flanc nord du Martinet. Au loin, encore le lieu-dit de Foulières.