Le volcan du Souilhol
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Entre Neyrac-les-Bains, au bord de la route nationale 102 entre Aubenas et le Puy-en-Velay, et Jaujac, quelques kilomètres plus au sud, se trouve le hameau du Souilhol, en contrebas d'un ancien petit volcan auteur de deux coulées, dont la plus grande est allée jusqu'à Pont-de-Labeaume, à quelques kilomètres. Ce volcan, petit par la taille, est cependant grand, par la taille des bombes volcaniques qu'il a produit, et qui sont les plus grandes observables en France métropolitaine.

La petite route qui part vers Jaujac, juste après l'établissement thermal de Neyrac, est sinueuse et très étroite, les croisements y sont difficiles, quand ils s'avèrent possibles. Je l'avais empruntée pour la première fois à la fin des années 1990, et m'étais promis de ne plus jamais l'emprunter. À l'époque, le volcan du Souilhol n'était absolument pas mis en valeur.

Seuls les imbéciles ne changent pas d'avis. J'ai emprunté de nouveau cette route, 25 ans après (et j'y ai croisé quelques véhicules, pas toujours facilement !). Et au pied du volcan du Souilhol, un petit parking a été créé, et des panneaux indiquent la présence de ce petit volcan qui mérite qu'on le visite, ce qui prend moins d'une heure aller-retour.

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Ce panneau fait hurler de douleur le typographe en moi, à cause de son crénage horrible. Mais il me fait aussi hurler de rire, car les défauts de crénage mettent l'accent sur « a été peu aménagé », litote s'il en est. Le site a été aménagé, un peu, mais juste le strict minimum, et c'est très bien ainsi.
Et maintenant, le résumé des derniers milliers d'années.
L'ascension du volcan commence par un sentier large.
Assez rapidement, je prends suffisamment de hauteur, ce qui me permet de voir le sommet de Sainte-Marguerite à l'est-nord-est.
Première bombe sur le chemin (une vraie bombe, relativement légère et pouvant être déplacée facilement), avec mon pied (pointure 46) pour l'échelle. Il s'agit ici d'une bombe en « chou-fleur ».
Un peu plus loin, une autre bombe, d'une teinte bien différente.
Mais il y a plus gros dans cette gamme, voyez.
Certaines bombes se fragmentent sous l'effet de la gélifraction.
Le sentier continue en sous-bois.
Mais où que l'on pose le pied, les bombes ne sont pas loin.
Une belle bombe enroulée.
Le chemin, bien évidemment, monte.
Les endroits où sont retombées les bombes donnent parfois l'impression d'être des présentoirs.
Voici une belle bombe en forme de cœur.
Encore une bombe d'un fort beau gabarit.
À peine plus loin, une belle bombe camouflée.
Encore un beau morceau.
Ici, on dirait une bombe en fuseau qui s'est bien incrustée dans le sol en tombant.
Elle n'est pas le seule dans ce cas.
Parmi toutes ces bombes, il y a aussi des lapillis de toutes formes. Et aussi des chataîgnes, mais celles-ci ne sont pas d'origine volcanique.
Encore une belle bombe.
La montée continue.
Quelle surprise ! Une grosse bombe.
Une autre, pour laquelle j'ai la flemme de mettre un pied pour l'échelle.
Encore un gros morceau.
Un autre, avec des variations de teinte.
Le sentier se rétrécit mais continue en montant.
Mais il me semble approcher du sommet.
Vers l'est, le temps couvert me permet tout juste de deviner le Mont Ventoux, qu'on voit moins bien sur la photo, trop clair sur la droite.
Près du sommet, les bombes se cachent dans l'herbe.
Mais leur camouflage laisse à désirer.
Encore un petit groupe de bombes.
Encore un autre, avec le retour de mon pied pour l'échelle.
Le sommet semble tout proche.
Encore des bombes et des lapillis.
Certaines bombes sont d'une taille respectable.
Au sommet se trouve une table d'orientation.
Mais aussi une bombe de taille « familiale ».
Du sommet, la vue vers le nord : près du centre, il y a un peu de soleil sur le Rocher d'Hautureyre. Tout au fond, derrière, se trouve la pointe du sommet du Suc du Pal. À gauche du Suc du Pal se trouve la bosse arrondie du Suc de Bauzon ; à droite se trouvent la pointe du Goulet de Fontfreyde, et plus loin la forme plus arrondie du Suc du Teste la Faye. Enfin, à gauche du Rocher d'Hautereyre, mais pas à l'arrière-plan, se trouve en vert sombre la Gravenne de Montpezat.
En me tournant un peu plus vers l'est, la masse sombre du Suc de Chalembelle apparaît, ici au centre. À droite, un peu plus près et encore plus sombre, le Rocher de la Tour. Au premier plan au soleil, la ville de Meyras.
En continuant de me tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, voici de nouveau Sainte-Marguerite.
Vers l'est, la vallée de l'Ardèche, et la route de Pont-de-Labeaume (masqué par le relief) à Jaujac.
Vers le sud-est, la table d'orientation n'offre pas le meilleur point de vue, je vais devoir m'en éloigner un peu.
Au sommet, les bombes en fuseau ont des formes plus que tourmentées.
Encore un groupe de bombes.
Attention toutefois, certaines bombes n'en sont pas, ici il s'agit d'un petit bolet.
La vue vers le sud-ouest donne sur le Ventapet, le sommet voisin. Sur la droite, plus loin, se trouvent le Pic de Ladenne et le Rocher de Courcoussat. Plus à droite encore, la petite bosse hirsute d'arbres est le sommet de la Serre des Blachis.
Plus vers le sud, la silhouette sombre de la Cham du Cros apparaît.
Enfin, plein sud, Jaujac et la Coupe de Jaujac sont masqués par la végétation.
Où que j'aille près du sommet, des bombes se cachent dans l'herbe.
L'érosion a sculpté des formes étranges.
En m'éloignant un peu du sommet vers l'ouest, je parviens à trouver une petite trouée vers l'ouset-nord-ouest. On y voit donc, à gauche, la Serre du Mouton, et au centre, Roche Fort et Fenadou.
Ça alors, encore une belle bombe !
Et sa voisine.
Et les voisines de sa voisine.
Encore une vue vers le nord-ouest, la Serre du Mouton à gauche, Roche Fort et Fenadou caché par l'arbre au centre, le Suc de Bauzon à droite.
Tiens, on dirait encore des bombes.
Une bombe en chou-fleur de plus.
Encore une belle bombe d'un fort beau gabarit.
Encore une bombe en forme de cœur.