Les guides touristiques recommandent d'aborder les tours de Merle pour la
première fois en arrivant du sud, par la D13 en provenance de Goulles.
Dans la descente vers le pont sur la Maronne, un virage un peu moins boisé fait
soudain apparaître les tours comme sorties de nulle part. Une excroissance
rocheuse permet de dominer légèrement la végétation et d'en prendre cette bonne
photo.
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Gros plan sur les tours.
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Puis, en continuant sur la D13, à hauteur du parking le long de la route, et
qui sert également d'accès en période de grande affluence, un espace dégagé
permet de voir l'ensemble des tours (enfin, de leurs ruines).
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Si vous arrivez par le nord, en provenance de Saint-Cirgue-la-Loutre, un
panneau vous annonce le site.
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Juste derrière ce panneau, un petit belvédère donne une vue de nord-est.
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Gros plan sur la partie centrale qui, bien que plus récente que les deux tours
les plus à gauche sur la photo précédente, est en moins bon état.
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Sur le chemin descendant de la route au site, quelques endroits dégagés offrent
des points de vue intéressants.
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En arrivant sur le site en dehors des heures d'ouverture, vous vous heurterez au
portail en bois, empêchant tout accès au site.
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Vous pourrez tout de même avoir un aperçu de ce qui vous attend derrière.
Je recommande d'ailleurs d'effectuer la visite le matin, afin de disposer à mon
avis de meilleures conditions d'éclairage. Ce n'est malheureusement possible
qu'aux mois de juillet et août ; les photos de l'intérieur du site qui vont
suivre, contrairement aux précédentes, ont été prises en milieu d'après-midi.
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La visite du site est libre, mais il est recommandé de suivre l'itinéraire
fleché, qui permet de ne rien rater des tours avant de revenir par les ruines du
village et d'aller flâner au bord de la Maronne. L'été, il est également
possible d'effectuer des visites guidées et commentées.
Le parcours monte tout de suite vers les premières ruines...
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...au travers d'une belle tranchée voûtée.
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Chaque trouée dans les murs des ruines donne vue sur d'autres ruines, ou
presque.
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Même avant d'être en ruines, les sommets des tours permettaient une excellente
surveillance des abords du site. Ici, vue vers l'est sur le parking.
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Et bien sûr, les tours avaient tout loisir de s'épier entre elles.
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La tour la plus grande, en emprise au sol, et aussi l'une des plus hautes, est
hélas la plus dégradée : toit et planchers ont disparu.
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Sur une autre tour bien ruinée, on reconnaît l'emplacement de la cheminée, il
reste même un linteau au niveau inférieur.
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Enfin, quand je dis « niveau inférieur »... il s'agit plutôt de
l'avant-dernier !
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Vestige de tour à contre-jour, avec vue sur la vallée de la Maronne.
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Ce mur s'effrite, il semble que des plaisantins se soient amusés à ramasser les
pierres tombées pour les poser au centre.
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Les tours les plus anciennes sont basées sur la partie la plus élevée du socle
rocheux, quoi de plus normal ?
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Gros plan sur les deux tours (enfin, surtout une, l'autre ne dépassant qu'un peu
sur la droite). Notez le contraste entre ces tours dont les murs sont entiers,
avec les ruines situées juste devant, dont il ne reste plus grand chose...
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Sur le chemin des deux plus hautes tours, voici derrière-moi celle depuis
le sommet de laquelle les deux photos précédentes ont été prises.
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Il y a donc bien deux tours.
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La plus élevée disposait probablement de quelques aménagements extérieurs dont
il ne reste plus trace.
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Elle fait face à une tour carrée en bon état...
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...et qui est inacessible.
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En revanche, la tour la plus élevée est accessible. Si les planchers ont
disparu, un escalier de pierre le long du mur ouest, que l'on ne soupçonne pas à
première vue car il est en fait entre un mur intérieur et un mur extérieur,
permet de monter, de niveau en niveau, jusqu'au sommet.
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Chaque niveau dispose de « fenêtres » en pierre qui sont plutôt en bon
état.
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Le dernier étage de la tour est voûté, bien qu'elle soit surplombée d'une
terasse plate.
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Des oiseaux ont établi leur nid au centre de la voûte. Si vous avez l'oeil, vous
distinguerez la queue noire d'une hirondelle dépassant de la clé, dans le quart
inférieur droit.
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L'accès au sommet s'effectue par un escalier encore plus étroit que celui
desservant les étages, et qui débouche dans cette échauguette au toit en ogive,
qui est reconnaissable de loin sur la plupart des vues du site.
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Cette terrasse donne vue sur la tour voisine.
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Au milieu de chaque côté de la terrasse, une gouttière permet l'évacuation de
l'eau vers l'extérieur.
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L'échauguette, de l'extérieur en redescendant vers le village.
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On voit un peu mieux sous cet angle le contrefort rocheux sur lequel elle
s'appuie.
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Lequel est assez épais et permet de bien séparer la partie haute, sur laquelle
sont construites les tours, de la partie basse, sur laquelle est construit le
village.
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Bon courage à ceux qui souhaiteraient en faire l'escalade.
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Le village ne présente pas grand intérêt : il est lui aussi totalement en
ruines, et comme les masures n'étaient ni grandes ni hautes, il n'en reste que
des fragments de murs envahis par la végétation.
Il en est de même pour l'ancien pont sur la Maronne, dont il ne reste plus qu'un
fragment de pilier.
Le seul élément en bon état est cette bouée au bord de la Maronne, mais qui
n'est pas d'époque !
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Vue en contrebas de l'une des tours, depuis le village.
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En guise de pont, il n'y a plus que cette passerelle sur la Maronne...
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...mais pas de chance, il en manque un bon morceau !
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