Les sources de la Vienne
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La Vienne prend sa source en contrebas du Puy du Longy, sur le plateau de Millevaches. On lui reconnaît trois sources, assez proches les unes des autres, auxquelles est associée une légende concernant trois soeurs.

Un chemin a été aménagé afin de les mettre en valeur. Il est donné pour 3,5km et 2 heures, mais peut se visiter en une heure et demie, en prenant le temps de lire tous les panonceaux d'information. Son départ se trouve au croisement de la D21 (route de Sornac à Tarnac) à son croisement avec la D36 (route de Meymac à Felletin), qui se trouve un peu moins de 3 kilomètres au nord de Millevaches. Il y a de la place pour stationner au bord de la D21.

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Le balisage du chemin est bien visible, tout en restant discret.
Depuis le bord de la route, le chemin descend vers trois fauteuils de pierre et un muret.
Dans le creux de chacun des fauteuils de pierre, des plaques racontent le début de la légende des sources de la Vienne, et vous invitent à suivre le chemin pour en savoir plus.
Le muret, quant à lui, décrit le parcours complet de la Vienne de sa source au confluent avec la Loire à Candes-Saint-Martin, en présentant les différents types de terrains formant son lit (du domaine granitique du plateau de Millevaches au domaine sédimentaire de Châtellerault-Chinon en passant par les domaines métamorphiques de Limoges et Confolens).
Le chemin descend le long d'une clôture, ce qui permet d'apprécier les environs.
Très vite, me voilà à la première des trois sources. Celle-ci peut être qualifiée d'« artificielle », car elle résulte d'un creusement dans la nappe phréatique par les hommes, il y a de cela des siècles.
À proximité de la source, un fauteuil de pierre continue la narration de la légende, et deux plaques d'informations nous apprennent qu'il y a des millions d'années, jusqu'à l'ère Quaternaire, le cours de la Vienne était plus orienté vers l'ouest, et qu'elle était un affluent de la... Charente !
Borne de source officielle de la Vienne.
Quelques mètres plus loin, le chemin enjambe ce ruisseau, et en remonte le cours. Vous aurez compris qu'il provient de la deuxième source de la Vienne.
Ses eaux sont quelque peu bruyantes, car elle descend le long de nombreuses marches, et autant de cascatelles.
Ce bruit ambiant est mis à profit par certains prédateurs pour ne pas être repérés par leurs proies.
Encore une cascatelle, avant que le chemin ne s'éloigne quelque peu du cours de l'eau.
Il traverse maintenant un bois de grands pins...
...puis oblique vers la deuxième source, et la suite de la légende.
Ici, la source est masquée ; le sol est humide, la végétation bien verte, mais l'eau n'est pas visible.
En s'écartant un peu du chemin, ce tas de pierres pourrait être le reste d'un aménagement plus ancien ? Mais il n'y a toujours pas d'eau.
Celle-ci apparaît quelques mètres plus bas.
Derrière-moi, le tas de pierres et, au fond, la borne de la deuxième source.
Après un autre intermède forestier, il est nécessaire de franchir une clôture par un échallier.
C'est à ce genre de message que l'on se rend compte que le site est fréquenté par beaucoup de gens qui n'ont pas l'habitude de franchir des échalliers...
Une curiosité se trouve juste après...
...on dirait un énorme pot de fleurs renversé et attaché à une corde. À quoi sert-il ? Mystère.
Embranchement en Y. Le panneau indique la « cabane du berger ».
Effectivement, une petite hutte de pierre est visible au fond.
La voici de plus près.
C'est un peu bas de plafond, mais au moins on peut y être à l'abri de la pluie et du soleil.
Il y a même une pierre plate pour s'asseoir.
Quant au toit, il s'agit d'un modèle de luxe avec rondins et chaume.
De retour au chemin, la troisième source de la Vienne est à peine quelques mètres plus loin. Et avec elle, la fin de la légende.
Il s'agit cette fois-ci d'une tourbière, au sein de laquelle apparaissent les eaux.
À proximité, une mare semble avoir été aménagée. Mais peut-être s'agit-il aussi d'une source ? Les eaux semblent toutefois dormantes.
Le chemin s'apprête à remonter, tout d'abord en forêt...
...puis parmi les genêts, quelque peu envahissants.
En remontant, vue sur le signal d'Andouze - plus exactement les installations au sommet.
Ici, le chemin s'apprête à partir sur la droite. Profitant de marcher sur de la terre humide et de la mousse, j'ai pu voir un chevreuil sans qu'il ne m'entende arriver. Malheureusement, le temps de le mettre en joue avec mon appareil photo, il a continué de vaquer à ses occupations et traversé le chemin, seule la moitié de son dos est visible (avec de bons yeux).
Le chemin termine sa boucle en revenant à la première source, à partir de laquelle je n'ai plus qu'à remonter jusqu'à la route. Avant d'arriver à la première source, je passe à proximité de cette ruine.
Peut-être une autre « cabane » qui aurait perdu son toit ?