Le balisage du chemin est bien visible, tout en restant discret.
|
Depuis le bord de la route, le chemin descend vers trois fauteuils de pierre et
un muret.
Dans le creux de chacun des fauteuils de pierre, des plaques racontent le début
de la légende des sources de la Vienne, et vous invitent à suivre le chemin pour
en savoir plus.
Le muret, quant à lui, décrit le parcours complet de la Vienne de sa source au
confluent avec la Loire à Candes-Saint-Martin, en présentant les différents
types de terrains formant son lit (du domaine granitique du plateau de
Millevaches au domaine sédimentaire de Châtellerault-Chinon en passant par les
domaines métamorphiques de Limoges et Confolens).
|
Le chemin descend le long d'une clôture, ce qui permet d'apprécier les environs.
|
Très vite, me voilà à la première des trois sources. Celle-ci peut être
qualifiée d'« artificielle », car elle résulte d'un creusement dans la
nappe phréatique par les hommes, il y a de cela des siècles.
À proximité de la source, un fauteuil de pierre continue la narration de la
légende, et deux plaques d'informations nous apprennent qu'il y a des millions
d'années, jusqu'à l'ère Quaternaire, le cours de la Vienne était plus orienté
vers l'ouest, et qu'elle était un affluent de la... Charente !
|
Borne de source officielle de la Vienne.
|
Quelques mètres plus loin, le chemin enjambe ce ruisseau, et en remonte le
cours. Vous aurez compris qu'il provient de la deuxième source de la Vienne.
|
Ses eaux sont quelque peu bruyantes, car elle descend le long de nombreuses
marches, et autant de cascatelles.
|
Ce bruit ambiant est mis à profit par certains prédateurs pour ne pas être
repérés par leurs proies.
|
Encore une cascatelle, avant que le chemin ne s'éloigne quelque peu du cours de
l'eau.
|
Il traverse maintenant un bois de grands pins...
|
...puis oblique vers la deuxième source, et la suite de la légende.
Ici, la source est masquée ; le sol est humide, la végétation bien verte,
mais l'eau n'est pas visible.
|
En s'écartant un peu du chemin, ce tas de pierres pourrait être le reste d'un
aménagement plus ancien ? Mais il n'y a toujours pas d'eau.
|
Celle-ci apparaît quelques mètres plus bas.
|
Derrière-moi, le tas de pierres et, au fond, la borne de la deuxième source.
|
Après un autre intermède forestier, il est nécessaire de franchir une clôture
par un échallier.
|
C'est à ce genre de message que l'on se rend compte que le site est fréquenté
par beaucoup de gens qui n'ont pas l'habitude de franchir des échalliers...
|
Une curiosité se trouve juste après...
|
...on dirait un énorme pot de fleurs renversé et attaché à une corde. À quoi
sert-il ? Mystère.
|
Embranchement en Y. Le panneau indique la « cabane du berger ».
|
Effectivement, une petite hutte de pierre est visible au fond.
|
La voici de plus près.
|
C'est un peu bas de plafond, mais au moins on peut y être à l'abri de la pluie
et du soleil.
|
Il y a même une pierre plate pour s'asseoir.
|
Quant au toit, il s'agit d'un modèle de luxe avec rondins et chaume.
|
De retour au chemin, la troisième source de la Vienne est à peine quelques
mètres plus loin. Et avec elle, la fin de la légende.
|
Il s'agit cette fois-ci d'une tourbière, au sein de laquelle apparaissent les
eaux.
|
À proximité, une mare semble avoir été aménagée. Mais peut-être s'agit-il aussi
d'une source ? Les eaux semblent toutefois dormantes.
|
Le chemin s'apprête à remonter, tout d'abord en forêt...
|
...puis parmi les genêts, quelque peu envahissants.
|
En remontant, vue sur le signal d'Andouze - plus exactement les
installations au sommet.
|
Ici, le chemin s'apprête à partir sur la droite. Profitant de marcher sur de la
terre humide et de la mousse, j'ai pu voir un chevreuil sans qu'il ne m'entende
arriver. Malheureusement, le temps de le mettre en joue avec mon appareil photo,
il a continué de vaquer à ses occupations et traversé le chemin, seule la moitié
de son dos est visible (avec de bons yeux).
|
Le chemin termine sa boucle en revenant à la première source, à partir de
laquelle je n'ai plus qu'à remonter jusqu'à la route. Avant d'arriver à la
première source, je passe à proximité de cette ruine.
|
Peut-être une autre « cabane » qui aurait perdu son toit ?
|