L'oppidum de Jastres
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L'oppidum de Jastres - enfin, ses ruines - se trouve sur un éperon rocheux au sud-est d'Aubenas, de l'autre côté de l'Ardèche.

Il s'agit en fait de deux sites, distants d'un kilomètre environ. Le site de Jastres-nord est un oppidum en ruines dont il reste encore de nombreux murs. Le site de Jastres-sud, connu sous le nom de « camp de César », est quant à lui totalement rasé, avec ça et là quelques murets.

Il est possible de se rendre au site de Jastres, soit depuis la route de Saint-Privat à Lussas, soit depuis la route de Saint-Didier-sous-Aubenas à Lavilledieu. Dans le premier cas, un parking est aménagé au bord de la D259, sur la droite en venant de Saint-Privat après avoir remonté le relief, et permet d'aller rapidement à Jastres-nord ; dans le deuxième cas, depuis la zone industrielle du Bois Redon, des chemins mènent à Jastres-sud.

J'ai choisi la première solution, allant donc tout d'abord à Jastres-nord, avant de continuer vers le camp de César.

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Au départ, rien ne laisse supposer que des ruines se trouvent à proximité.
Mais très vite, elles deviennent visible depuis le chemin traversant le plateau de Jastres du nord au sud.
D'ailleurs, à l'un des nombreux croisements de chemins, un panneau indique la proximité de l'oppidum. Ensuite, il ne reste plus qu'à suivre le marquage bleu sur les pierres du chemin.
Je rejoins un muret, sans doute une première ligne de fortification autour de l'oppidum.
Puis ce sont des éboulis d'un mur ou d'une construction plus importante.
Les choses sérieuses approchent.
Me voilà sur le site.
À ma droite, un chemin part vers le nord-ouest à l'intérieur de l'enceinte.
Je le suis, et pénètre dans l'oppidum par cette porte. Enfin, ce qu'il en reste.
Un mur écroulé.
Je ne résiste pas à l'envie de monter sur les remparts.
À peine deux mètres au-dessus du sol, je me retourne et voici la vue vers le nord. À droite, la route vers Lussas.
Il n'y a d'autre sentinelle sur le mur, que cette fleur, qui tremble à mon approche. Mais peut-être est-ce le vent.
La nature a eu largement le temps de reconquérir l'intérieur du rempart.
Je continue vers la tour suivante.
Celle-ci est un peu plus vaste.
J'arrive au bout du rempart.
Vers le sud, la masse du rocher côté Lavilledieu.
Gros plan sur le rocher (vue prise pas tout à fait du même endroit, au retour).
Je m'approche du bord de la falaise pour capturer cette vue vers le nord, avec l'Ardèche en contrebas. Cet oppidum était hors d'atteinte depuis la rivière.
La vue vers le sud, avec l'Ardèche à droite. Au loin au-dessus de la rivière, le pont de Saint-Didier-sous-Aubenas, peint en jaune, dont on distingue l'un des piliers.
Vue recentrée sur l'Ardèche et le pont. Au loin dans les terres, Saint-Sernin au centre et Lachapelle-sous-Aubenas à droite.
Vue vers l'autre rive, avec Saint-Didier-sous-Aubenas au bord de l'Ardèche et Aubenas un peu plus loin, en hauteur. Au centre au loin, dans les nuages, la Cham du Cros. Le Mont Aigu est dans les nuages. Plus à droite, on distingue confusément le Rocher d'Abraham, le Mont Gros, et le Sommet de Fontfreyde.
Vue vers l'ouest-nord-ouest. En plus sombre, l'Aubespy avec la chapelle Sainte-Marguerite et son troupeau d'éoliennes.
Gros plan sur l'Aubespy.
Sur sa droite, le Suc de Chalembelle, la Courbe, le Sommet de Champlot et le Sommet de la Sapède.
Encore plus à droite, presque vers le nord, le Suc de la Cuche (petite pointe proche du centre) et le Suc du Pradou (plateau à droite).
Gros plan de nouveau vers l'ouest, avec le Rocher d'Abraham qui émerge à peine, le Mont Gros et le Sommet de Fontfreyde.
D'Aubenas, on distingue vers le centre, le clocher et, moins visible plus à droite, le donjon du château.
Au bord de la falaise, des pierres ont été disposées en garde-fou. Un chemin peu visible, mais indiqué par le balisage bleu, part entre deux des pierres, le long de la falaise.
Une autre sentinelle romaine en plein travail d'inspection.
Le sentier, très étroit, longe le bord de la falaise à quelques mètres, parfois beaucoup moins.
Et parfois à une distance confortable et sans danger.
Une autre sentinelle romaine a pris l'apparence d'un mille-pattes pour me tromper.
Le camouflage est tellement réussi que j'en perds mon latin.
Je longe de temps à autres, des pans de mur.
Vers l'est, la vue porte loin, et permet de remarquer tout assaillant de l'oppidum.
Je suis presque arrivé au camp de César, qui est un peu plus en hauteur par rapport à l'oppidum nord.
D'ailleurs, des ruines de muret viennent attester de constructions à cet endroit également.
Mais c'est à peu près tout ce qu'il y a de visible.
Comme le temps se met à la pluie, je dois faire attention où je pose le pied.
Nouveau gros plan sur Aubenas, avec le clocher et le château peut-être un peu mieux visibles que tout à l'heure. Je ne vois pas le dôme Saint-Benoît, je pense qu'il est masqué par le château.
Plus qu'un dernier effort pour atteindre le camp de César.
Un muret ? Non, la paroi rocheuse.
Voici tout ce qu'il reste du camp de César.
Il y a tout de même une borne géodésique.
J'ai une superbe vue sur Saint-Didier-sous-Aubenas, le pont et la carrière, mais je ne suis pas dans l'axe !
La paroi rocheuse est tout proche et plus dangereuse que jamais.
Je vais toutefois m'approcher du bord, légèrement en contrebas...
...afin d'être un peu plus dans l'axe de la route, sans pouvoir tout à fait y arriver.
Belle vue sur la rivière, ceci dit.
Et belle vue sur la paroi stratifiée.
Je reviens tranquillement sur mes pas, et me voilà de retour à l'oppidum.
Sont-ce les arbres qui ont précipité la chute du mur, ou ont-il poussé après ?
Cette fois-ci, je ne monte pas sur le mur...
...ce qui me permet d'apprécier la hauteur de ce qui reste.
Un dernier coup d'oeil avant de quitter les lieux.