La chapelle St-Antoine de Chastel-sur-Murat
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Qui n'a pas eu son regard attiré, en circulant sur la route de Dienne ou Ségur-les-Villas à Murat, par cette énième chapelle isolée au sommet d'un petit relief ?

Il s'agit de la chapelle Saint-Antoine de Chastel-sur-Murat, monument historique, située sur une butte à 1167 mètres d'altitude dominant Murat et ses environs.

Les photos ci-dessous n'ont pas toutes été prises le même jour, ne soyez donc pas surpris des variations de luminosité et de couverture nuageuse entre les photos en extérieur.

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Le long de la route D3, entre le col d'Entremont et le hameau de la Chevade, un bas-côté large dans un virage invite à s'arrêter pour apprécier cette première vue de la chapelle St-Antoine.
Un peu plus loin, une route part sur la gauche vers Chastel-sur-Murat. Prenez le temps de faire un détour.
Juste avant d'entrer dans le bourg de Chastel-sur-Murat, arrêtez-vous sur le parking sur la droite. Un chemin en part, suivez le panneau.
Dans un premier temps, le chemin monte à l'ombre parmi les arbres.
Cela ne dure pas. Avant d'approcher du premier lacet, les monts du Cantal commencent à émerger de l'horizon.
Au bord du premier lacet se trouve cette pierre carrée. Peut-être un ancien repère cadastral ? Et aussi, abreuvoir pour petits animaux, à temps partiel.
Le chemin longe un petit pierrier.
Un carabe m'accompagne quelques instants dans la montée.
Le chemin est bien entretenu, il faut dire qu'il s'agit d'une promenade du dimanche bien fréquentée par les habitants des environs.
Au troisième lacet, je surplombe désormais le bourg de Chastel-sur-Murat.
Et en regardant un peu plus vers l'ouest, la perspective donne l'impression que la statue de Notre-Dame-des-Oliviers du Rocher de Bonnevie de Murat se trouve à un jet de pierre de la chapelle de Bredons !
Enfin, la chapelle Saint-Antoine commence à se dévoiler !
Et la voici, au bout de la montée. Le terrain délimité par un petit muret est son cimetière ; un chantier de restauration des tombes est en cours, ce qui explique les pierres tombales appuyées sur les murs de la chapelle.
Un coup d'oeil, non pas vers la chapelle mais à l'opposé, permet d'apercevoir les monts du Cantal.
Gros plan sur leur centre, et la route du Lioran : on reconnaît sans peine en vrac, le Puy Griou à gauche, le Rocher du Bec de l'Aigle plus près du centre, avec le Téton de Vénus à sa droite, et à droite le creux du Puy de Peyre Arse et, plus près, le Puy de Seycheuse.
Un peu plus à gauche, le Plomb du Cantal et le Puy du Rocher.
Je reporte mon attention vers la chapelle. En en faisant le tour, je découvre un escalier permettant d'aller sonner ou entretenir les cloches, habilement intégré à la maçonnerie.
Juste à côté se trouve enfin la porte de la chapelle.
Le toit cache le sommet du pas de porte, je n'ai pas la place d'en prendre une photo complète, car je suis presque le dos à la roche. Voici le sommet de la porte.
Je ne mens pas en vous disant que je suis le dos à la roche. Ce côté de la chapelle est presque à flanc de roche, il n'y a qu'un passage pas bien large entre la chapelle et la roche.
Justement, voici la chapelle et ses cloches vues depuis le sommet de cette roche.
Lorsque les portes ne sont pas fermées à clef, il est possible de visiter l'intérieur. Celui-ci est très spartiate, mais avec de très belles voutes de transept...
Le plafond du choeur et de l'abside, ainsi que les murs du déambulatoire, sont richement décorés.
À l'extérieur, le cimetière en chantier...
...avec des sépultures un peu partout.
Les inscriptions des pierres tombales sont difficilement lisibles...
...même en gros plan. Je vous laisse en tenter de déchiffrement.
Cette dernière pierre tombale, pour une femme âgée de 76 ans, indique que ce cimetière n'était pas réservé aux gens d'église.