Le château de Domeyrat
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Je vous propose un détour dans le Brivadois, au nord-ouest de la Haute-Loire, plus précisément le long de la vallée de la Senouire. Le bourg de Domeyrat, bâti de part et d'autre de la Senouire avec un vieux pont étroit, est surplombé par les ruines d'un château qui surplombe la vallée.
Compte tenu de l'état des ruines, et malgré de nombreux étais, le château n'est plus ouvert au public, hors manifestations culturelles particulières.
Une association, « Domeyrat réinventé », s'est montée pour restaurer le château et le rendre visitable. Vous trouverez plus d'informations sur leur site web.
Même en restant à l'extérieur, l'imposante présence des ruines mérite que l'on s'en approche.

En cliquant sur chacune des images dans la narration ci-dessous, vous aurez accès à la même image, en haute résolution (25 fois plus grande).

Vous pouvez vous rendre à Domeyrat, soit en provenance de Paulhaguet, en suivant la route de Lavaudieu jusqu'à trouver Domeyrat fléché sur votre gauche, soit en provenance de Brioude, en prenant à gauche à La Chomette, en direction de Senèze.
En arrivant de Senèze, ou après avoir traversé Domeyrat, une vaste aire de stationnement se trouve au bord de la route. Un sentier en part, et comme l'indique ce panneau, il va vers le château :
Si vous venez de Senèze, vous n'avez pas encore vu le château. Il est alors difficile de croire que ce chemin tout simple y mène !
Néammoins, en progressant, sa silhouette apparaît au loin.
Les ruines du château sont gardées par de féroces abeilles.
Afin de s'attirer les bonnes grâces des abeilles, une meule de foin de la dernière moisson a même été laissée en offrande.
En toute franchise, je ne suis pas sûr du résultat.
Continuez, et voici les ruines qui se dévoilent totalement.
Approchons-nous un peu mieux. Notez comme le mur extérieur est abîmé, avec de nombreuses pierres dégagées.
Un peu plus loin, un panneau nous informes (sic) que les ruines sont fermées au public.
C'est pourquoi vous ne verrez des tours, que ces photos en contre-plongée.
Et pas la peine d'essayer de contourner la palissade si vous tenez à vos habits.
Prenons un peu de recul.
En face du château, se trouve un petit promontoire.
Observez également la vue dégagée depuis la base du château.
Du promontoire, les ruines se présentent sous leur meilleur jour.
Pour vous donner une idée de l'échelle, la hauteur du mur extérieur au point le plus haut de la butte, au niveau de la tour centrale, est de 2m50 à 3m. En me tenant debout et levant les bras, je ne peux pas atteindre le sommet du mur, mais il suffirait que quelqu'un me fasse la courte échelle pour que je puisse m'y hisser.
Continuons la montée, tant qu'à faire.
C'est une bonne idée : d'un peu plus haut, en nous retournant, apparaît l'une des tours jusqu'à présent masquée par les trois tours de façade.
Sa forme plus parallépipédique laisse penser qu'il s'agit peut-être d'un donjon, et non d'une tour.
Le sentier continue de monter parmi les arbres.
Drôle d'endroit pour laisser sécher son bois.
Entre les arbres, une vue sur le hameau de Vourlhat.
Au sommet, se trouve une source, et un point de captage.
Il est possible de monter sur son toit.
Avant de partir, encore quelques vues du château. Cette vue sur la brèche dans le mur extérieur peut peut-être permettre d'apprécier la hauteur du mur.
Zoom sur le mur extérieur, voyez les pierres dégagées. Il ne manque que des tessons de bouteille.
Dernières vues sur les ruines, depuis la route de Senèze, au sud-ouest...
...et depuis le cimetière de Domeyrat, au sud-est.

Tous les deux ans depuis 2016 (avec une parenthèse en 2020 pour cause de pandémie de Covid-19) a lieu la « nuit des arts du feu » au château, pendant laquelle une partie du château est ouverte au public.
J'ai profité de l'édition 2018 pour prendre quelques vues, une fois à l'intérieur.
Une fois passé la porte en bois, un large chemin longe les tours en s'enroulant dans le sens des aiguilles d'une montre. Ça et là, des brèches proposent des raccourcis.
Admirez la base imposante des tours.
Après avoir fait un demi tour environ, je rejoins les ruines du mur extérieur...
...mais le chemin m'invite à continuer à tourner autour des tours...
...lesquelles sont encore hautes, très hautes.
Une partie des ruines du mur d'enceinte.
Au sol, une meurtrière.
À travers une brèche dans l'une des tours, il est possible d'admirer ce qui reste des peintures murales.
Gros plan sur une partie des peintures.
L'intérieur d'une autre tour est occupé par une exposition, et permet d'admirer la maçonnerie.
Vue sur les niveaux supérieurs dont il ne reste plus grand chose.
Notez les nombreaux échafaudages et étais.
Encore des ruines de mur.
Une autre tour peinte, en hauteur, dont je ne peux m'approcher.
Autres vues en revenant sur mes pas.
Encore une tour et ses étais.
Une vue d'ensemble des tours, depuis l'intérieur du mur d'enceinte au niveau où celui est le moins haut (là où je disais avoir besoin qu'on me fasse la courte échelle).
Dans cette tour, quelques voûtes ont partiellement survécu.
La même tour sous un meilleur angle de vue.
La tour en entier.
Quelque part sur le chemin de ronde...
Quelques étais pour finir.